Nous arrivons enfin devant la fameuse maison. Imposante bâtisse à l’architecture signée Vauban qui servit d’hôpital militaire à l’origine.
Une entrée relativement simple…
Aujourd’hui elle est quasiment en ruines, souffrant de plusieurs (dizaines d’) années d’abandon mais elle reste impressionnante, occupant tout un coin de rue entier.
Nous scrutons les alentours afin de vérifier qu’il n’y ait pas d’autres visiteurs et hors mis une voisine peu bavarde nous ne croisons personne. Nous passons donc par la cave, sorte d’entrée béante sans aucune porte et envahie par la végétation. Nous remontons par le jardin avant d’arriver à l’intérieur de la maison.
Elle est là, dressée devant nous avec ses couleurs vives. La fameuse fresque couvrant tout un pan de mur, représentant Shiva, Kali et d’autres symboles ésotériques.
Nous faisons des photos, quelques vidéos en prenant notre temps et mis à part les mises en scène d’urbexeurs, ayant joué sur l’histoire de la disparition d’enfants, en disposant des jouets ci et là, qui donne une atmosphère particulière au lieu, nous ne ressentons rien d’extraordinaire.
C’est alors que l’on décide de passer à l’étage, après avoir admis que l’escalier était sans risque et encore solide. Nous arrivons dans un couloir plongé dans le noir et l’ambiance semble alors se transformer.
Nous traversons une sorte de passerelle qui enjambe les étages inférieurs et nous arrivons dans ce qui devaient être les chambres.
…Pour une sortie mouvementée
Chacun de nous explore une pièce et soudain notre amie nous appelle « Vous êtes où ? Je ne me sens pas bien. Je ressens un truc ici. » Elle revient alors vers nous, paniquée mais incapable de nous expliquer ce qu’il vient de se passer.
Nous la laissons se calmer à nos côtés, nous continuons de filmer et de faire quelques photos. Puis nous nous apprêtons à partir lorsque soudain une odeur comme celle d’une batterie qui a trop chauffé se fait sentir. Elle envahit les lieux, de plus en plus forte ce qui accélère notre départ. Nous redescendons, littéralement du grenier à la cave, et l’odeur reste imprégnée autour de nous. Odeur qui était jusque là inexistante et qui semble avoir pris possession des lieux.
Nous sortons. Apeurés et perturbés par ce qu’il vient de se produire. Nous essayons de rationaliser, on renifle nos appareils photos, nos téléphones mais tout semble normal. L’odeur n’est plus là et nous ne pouvons toujours pas l’expliquer à ce jour.
Retrouvez notre exploration en vidéo sur notre chaîne Youtube https://www.youtube.com/watch?v=Ji7RBtLxWac
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